Mai 2012. Travaux en cours

En plus de quelques trucs commencés depuis des mois et toujours pas achevés (La lampe à pétrole entre autres) j'ai commencé quelques projets :

* Deux copies de Chardin :

   - Une troisième tentative du Gobelet d'argent. Pour le moment j'en suis à la deuxième séance de grisaille, mais qui n'est pas tout à fait une grisaille comme je faisais auparavant.

   - Une copie d'un tableau exposé au MBA de Rennes : "Panier de pêches, raisins avec verre dans un rafraichissoir". Pour celui-ci, je fais une grisaille avec de l'ocre jaune, du blanc et du noir.

* J'ai refait un plagiat de Julian Merrow Smith : une grenade, un citron ... et un gobelet d'argent.

Le tableau est un peu moins nul que la photo ... Déjà il est bien horizontal.

Pour celui-ci pas de dessin préalable, mais exécution directement au pinceau sur le médium, en un peu plus d'une heure.

En regardant cette photo du tableau plusieurs jours après l'avoir peint, les défauts me sautent aux yeux, certains pourraient être corrigés, mais globalement ce n'est pas bon du tout surtout les deux fruits.

* Les essais de ciel se poursuivent, en général bricolés à la va-vite au dos d'un autre support déjà utilisé. Si je commence à bien aimer faire des nuages, les paysages sont, eux, toujours aussi indigents.

Pour le ciel, j'ai tout d'abord fait un fond plus ou moins uniforme avec un mélange de gris de Payne et de blanc. Puis les nuages ont été rajoutés avec le même mélange plus clair ou plus foncé. Pour finir j'ai peint avec les doigts et j'ai rajouté du blanc pur sur les nuages.

Il faut tenir compte de la perspective aérienne : diminution des contrastes quand les objets sont plus éloignés donc plus près de l'horizon. Même chose pour le paysage avec normalement des couleurs tendant vers le bleu.

L'erreur principale ici est de peindre sans modèle, juste de mémoire ce qui la plupart du temps provoque la répétition des mêmes motifs...

Evidemment les nuages sont des sujets que nous avons sous les yeux en permanence et il peut sembler facile de les peindre de mémoire. Mais en réalité on ne les observe pas assez correctement pour les peindre.

* Je n'oublie pas "La jeune maîtresse d'école" de Chardin. Le panneau de contreplaqué que j'avais (mal ?) préparé est définitivement cintré. La seule solution serait un "parquetage" à l'arrière du panneau : trois ou quatre lattes de bois fermement collées au dos, séchage à plat sous presse, puis trois ou quatre autres perpendiculairement aux premières et collées par dessus, soit quelques kilogrammes supplémentaires.

Mais après tout ...